Nous avons rencontré ce jeudi 27 juin 2024, Madame Olivia Grégoire, députée sortante LREM de la 12ème circonscription de Paris et candidate à sa réélection afin d’aborder les questions de politique familiale. Olivia Grégoire était accompagnée de son assistante parlementaire, Lisa Broutté.
son compte X/Twitter
Nous les remercions pour leur disponibilité et la qualité de l’échange que nous avons pu avoir.
Olivia Grégoire est bien au fait des difficultés de conjugaison de la vie familiale et de la vie professionnelle. Mariée et jeune maman, elle est députée depuis 2017, vice-présidente de la commission des finances et Ministre à Bercy depuis 4 ans, d’abord en charge de l’Économie sociale, solidaire et responsable puis des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme. Son histoire personnelle qu’elle nous a partagée, la rend très sensible aux soins palliatifs.
Connaissant bien la maison Jeanne Garnier, elle souhaite que ce qui peut être reçu dans une telle structure puisse être disponible ailleurs. La loi Claes Léonetti fonctionne, la question étant d’avoir davantage de moyens pour les soins palliatifs. Tenue par la solidarité gouvernementale, elle n’a pas pris la parole publiquement concernant la loi sur la fin de vie mais sa suppléante, Fanta Bérété, en accord avec elle, s’est abstenue lors du vote de la loi et s’est opposée au durcissement de l’article 5 de la loi.
Sa vision politique est libérale sociale. Si l’État doit légiférer dans certains domaines, il y a trop de volonté du politique d’entrer dans l’intime. Il faut un État neutre qui détermine le droit mais ne fait pas de morale.
Olivia Grégoire se déclare catholique. La naissance de sa petite fille l'a rapprochée de l'Eglise après un parcours personnel parfois difficile.
Au plan éducatif, Olivia Grégoire se définit comme assez conservatrice. Favorable à l’uniforme à l’école, elle a connu une scolarité dans des classes non mixtes et s’en est très bien portée. L’éducation à l’altérité devrait passer avant l’éducation à la sexualité : il faut faire les choses dans l’ordre et au bon moment.
Nous les remercions pour leur disponibilité et la qualité de l’échange que nous avons pu avoir.
Olivia Grégoire est bien au fait des difficultés de conjugaison de la vie familiale et de la vie professionnelle. Mariée et jeune maman, elle est députée depuis 2017, vice-présidente de la commission des finances et Ministre à Bercy depuis 4 ans, d’abord en charge de l’Économie sociale, solidaire et responsable puis des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme. Son histoire personnelle qu’elle nous a partagée, la rend très sensible aux soins palliatifs.
Connaissant bien la maison Jeanne Garnier, elle souhaite que ce qui peut être reçu dans une telle structure puisse être disponible ailleurs. La loi Claes Léonetti fonctionne, la question étant d’avoir davantage de moyens pour les soins palliatifs. Tenue par la solidarité gouvernementale, elle n’a pas pris la parole publiquement concernant la loi sur la fin de vie mais sa suppléante, Fanta Bérété, en accord avec elle, s’est abstenue lors du vote de la loi et s’est opposée au durcissement de l’article 5 de la loi.
Sa vision politique est libérale sociale. Si l’État doit légiférer dans certains domaines, il y a trop de volonté du politique d’entrer dans l’intime. Il faut un État neutre qui détermine le droit mais ne fait pas de morale.
Olivia Grégoire se déclare catholique. La naissance de sa petite fille l'a rapprochée de l'Eglise après un parcours personnel parfois difficile.
Au plan éducatif, Olivia Grégoire se définit comme assez conservatrice. Favorable à l’uniforme à l’école, elle a connu une scolarité dans des classes non mixtes et s’en est très bien portée. L’éducation à l’altérité devrait passer avant l’éducation à la sexualité : il faut faire les choses dans l’ordre et au bon moment.
Olivia Grégoire est favorable à un ministère des affaires familiales. C’est important pour la cité.
Nous avons présenté les propositions d’évolution du congé de naissance de l’AFC qui sont différentes du projet gouvernemental, aujourd’hui stoppé . Olivia Grégoire s’est interrogée sur le coût du déplafonnement des allocations familiales. Elle serait favorable à un déplafonnement partiel en gardant un plafond progressif, en traitant des seuils d’éligibilité qui sont problématiques.
L’envie d’enfants est là, peut-être plus prégnante qu’il y a 20 ans. Les jeunes l’abordent avec beaucoup plus de pragmatisme : il faut des revenus donc un travail et pour cela avoir des dispositifs de garde. Le sujet est particulièrement critique pour les 4 millions de travailleurs indépendants qui n’ont pas accès aux dispositifs des salariés.
Enfin, une politique familiale suppose une politique du logement. Le principal problème est la disponibilité du foncier. A cet égard, la restructuration de ZAC commerciales des années 80 est une solution innovante intéressante.
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